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Le soleil brillait haut dans le ciel, la chaleur était bien présente que ce soit sur la terre, comme dans le coeur des enfants, à part pour deux petit garçons qui eux se sentaient enfermé dans un torrent de froid, de douleur et de tristesse, comme si le soleil ne pouvait ou ne voulait les atteindre, les laissant dans l'obscurité, comme s'ils n'avaient pas le droit à la lumière, au bonheur. Le plus grand des deux tenait fermement la main du plus jeune qui ne comprenait pas vraiment pourquoi son grand frère pleurait sans cesse depuis plusieurs jours, pourquoi ils ne retournaient pas chez eux, dans leur petite maison familiale où se trouvait tous leurs jouets, leurs amis, mais il n'osait ouvrir la bouche. Les quelques première fois il n'avait fait qu'amplifier les sanglots de son aîné, alors petit à petit il s'était dit qu'il devait plutôt garder le silence, attendre que son papa et sa maman ne reviennent et que son grand frère ne retrouve le sourire, les rires et l'envie de faire des bêtises. Le grand nombre de marche gravis, ils étaient assis dans un grand couloir qui se voulait chaleureux, mais qui ne l'était en aucun cas, il était même tout le contraire, pour la simple et bonne raison qu'il reflétait leur nouvelle vie, totalement différente de celle qu'ils vivaient par le passé, une vie qui ne serait plus de tout aussi belle que celle qu'ils avaient pu avoir. Ils attendaient, longtemps, très longtemps, pensant que jamais ils ne cesseraient d'attendre, jusqu'à ce qu'enfin on les mènent dans une grande chambre avec tout plein de lit, les uns à côtés des autres, comme s'ils devaient faire le plus de place possible. Rien qu'à cette vu, ils étouffaient, désiraient partir en courant, mais pour allez où? Assis, visage entre ses mains, le plus grand des deux essayait de ravaler ses larmes pendant que le plus jeune serrait son nounours en peluche bien fort contre lui, regardant tout autour de lui, la peur au ventre, car il ne connaissait pas cet endroit et il ne voulait pas le connaitre, mais seulement, il se doutait que jamais il ne le quitterait.
"Elle est où maman?" demanda le petit qui commençait à être pris de panique "Chase, je veux maman" "Je suis là Zac", dit il en prenant son petit frère dans ses bras, le serrant aussi fort que celui-ci serrait son ours en peluche avant de se détacher de lui, se mettant à genoux devant lui, en prenant ses mains. "Regarde moi, Zac, regarde moi et écoute moi. Maintenant, on est tout les deux, il ne reste que nous deux et on restera tout les deux, je te le promet" "Promis?" "Je te l'ai dis, s'est promis" "Avec le petit doigt?" "Avec le petit doigt.", dit il en riant légèrement à ce que venait de dire son cadet.
A ce jour, il ne restait qu'eux et rien qu'eux et il se promettait que jamais il ne laisserais qui que ce soit le séparer de son frère, sa dernière famille.
♥ ♦ ♣ ♠
1993
La neige tombait sur Détroit en ce jour de Décembre, les enfants jouaient dans la blanche couverture qui recouvrait maintenant l'extérieure de la bâtisse et le grand parc dans lequel ils jouaient depuis qu'ils étaient là. Comme chaque années, les rires, les sourires faisaient don de douce mélodie dans cet endroit, mais s'était à l'extérieur, comme une couverture, cachant la vérité, ce qui se renfermait derrière ces murs, comme une illusion Voilà ce que se serait dit la petite fille qui était assise sur le grand banc qui se trouvait dans ce long couloir qui se voulait chaleureux, décorait au couleur de noel, mais qui ne lui réchauffé rien et encore moins le coeur. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, elle essayait, mais n'y arrivait, alors elle pleurait, serrant le paquet qu'elle avait trouvé au pied de son lit en se réveillant, le dernier que sa maman ne lui offrirait jamais réellement.
Dehors les rires étaient de plus en plus fort, contrairement au silence des lieux, mais s'était bien avant que des pat rapides ne se fassent entendre, venant dans sa direction. Elle pourtant curieuse, elle ne relevait pas la tête, se contentant de fixé ce que ses mains contenait, à la différence du petit garçon qui s'était arrêté d'un coup en entendant ses reniflements. Elle était là, à l'endroit même où il s'était trouvé un an auparavant
"Qu'est ce que tu fais Zac?" demanda son frère
"Regarde", dit il en montrant du doigt la jolie petite brune qui balancé ses jambes d'avant en arrière, ses longs cheveux bouclé retombant sur ses épaules. "On va la voir?"
Il n'avait pas vraiment attendu la réponse de son grand frère et s'avançait déjà vers elle, jusqu'à s'installer à côté d'elle sans dire un mot, laissant une nouvelle fois le silence prendre possession des lieux pendant un petit moment, jusqu'à ce que Chase n'essuie le visage de la petite avec un mouchoir qu'il avait dans sa poche et elle ne lui répondit que par un sourire, un superbe sourire comme elle les faisait si naturellement, ce qui frappait les petits qui même jeune par leurs âges, savaient ce qui était beau ou pas.
"Pourquoi tu es là?" demanda le plus grand
"Maman veut pas se réveiller", dit elle doucement.
"Comme papa et maman?" demanda le plus petit à son frère.
"Oui, comme papa et maman Zac."
"Comment tu t'appelles? Moi s'est Zac et lui s'est Chase"
"Vanessa."
"S'est jolie"
"Ca signifie papillon", dit elle avec un grand sourire.
"S'est pour ça que tu es jolie alors", dit Zac avant de porter son attention sur le paquet. "S'est quoi?"
"Je sais pas"
"Tu ne veux pas l'ouvrir?"
Doucement s'est ce qu'elle fit, sortant ainsi un gros lapin en peluche du paquet, ce lapin qu'elle voulait depuis longtemps, qu'elle avait vu dans la vitrine d'un magasin du centre quand elle se promenait avec sa maman en regardant les décorations de noel.
"Merci maman"
"S'est ton anniversaire?" demanda Chase à Vanessa qui lui fit un signe positif de la tête. "Tu as quel âge?"
"Comme ça", dit elle en montrant quatre doigt au garçons.
"Comme moi" dit Zac tout content.
Ainsi tout les trois étaient côte à côte, riant, rigolant, créant ainsi le début d'une grande amitié.
♥ ♦ ♣ ♠
1998
"Non, je ne veux pas"
*
Voilà ce qui raisonnait dans les couloirs de l'orphelinat depuis déjà un bon moment, malgré les portes fermaient et les bruits de pat. La souffrance qu'il y avait dans cette voie, brisait le coeur de chaque personne qui la connaissaient, encore plus en ce qui concerné deux jeunes hommes, assis sur leur lit, les larmes aux yeux. Courant à en perdre alaine, elle ne laissait personne l'arrêter, tout ce qu'elle voulait s'est être avec eux et ne pas les quitter. Jamais. Personne ne pouvait, ou ne voulait l'arrêter dans sa course, sachant la douleur qu'elle devait ressentir, car jamais encore quiconque ici n'avait réussis à lien si fort. Quand elle fut à l'embrasure de la porte, essoufflé, elle ne laissa pas vraiment le temps à ses deux amis de réagir, se lovant dans les bras de Zac, pleurant tout ce qu'elle pouvait, vite rejoint pour le frère de celui-ci, qui la serrait à son tour contre lui.
*
"Ne pleure pas Baby-V", dit doucement Chase
"Je ne veux pas partir, je veux rester ici"
"Moi aussi je veux que tu restes", se mit à pleurer Zac en la serrant. "Pourquoi elle doit partir?"
"Parce qu'elle va avoir une famille petit frère, tu ne veux pas qu'elle en ai une? Qu'elle soit heureuse?"
"Si."
"Mais j'ai une famille, s'est vous deux."
*
S'était dur autant pour les uns que pour les autres et ils ne pouvaient bouger du lit de Zachary, allongé face à face avec la petite fille qu'il serrait contre lui, pleurant tout autant qu'elle de les savoir obligé de se séparer, eux si proche, liés et amoureux, ce qu'ils ne voulaient réellement s'avouer, autre part que dans le pays des rêves, ce monde où ils étaient ce qu'ils voulaient vraiment, autant qu'ils le voulaient, sans aucune limite et chacun, souhaitaient plus que tout que le matin n'arrivent, que la nuit perdure et qu'ils ne soient pas obligé de se séparer, mais voilà, jamais le jour ne retarde son arrivé, au contraire, il est toujours au rendez-vous, à la même heure, sans être une seule fois en retard et alors que d'habitude ce moment étaient le préféraient des deux plus jeunes qui ne pouvaient s'empêcher de faire des blagues à "leur" grand frère, cette fois-ci, ils se regardaient dans le blanc des yeux, sans rien dire, laissant simplement les larmes couler le long de leurs joues
*
"On s'enfuie?" demanda Vanessa, la voie tremblante et basse "S'il te plait Zac, dis moi que l'on s'enfuie."
"On ne peut pas Baby-V", répondit il en pleurant lui aussi "Je voudrais, mais Chase a raison."
"Dis Zac, tu m'aimes?"
"Evidemment que je t'aime Baby-V"
"Oui, mais comment?"
"Je t'aime comme une soeur, mais aussi comme une amoureuse.", dit il timidement "Et toi?"
"Tout pareil. Tu ne m'oublieras pas, hein?"
"Jamais et j'espère que l'on se retrouvera."
"Moi aussi, parce que je ne veux que toi comme amoureux."
"Promis, un jour, on se mariera et on aura beaucoup d'enfant."
"Et toi Chase, tu m'oublieras pas?", demanda t-elle en se tournant vers son grand frère de coeur qui pleurait. "Pourquoi tu pleures?"
"Parce que je ne pourrais jamais t'oublier petite soeur et que tu vas me manquer."
"On se retrouvera, hein?"
"Evidemment, Zac vient de te le dire, un jour vous vous marierez et aurait beaucoup d'enfant."
"T'es bête.", ria t-elle.
"Non, moi j'en suis certain, on finira par nous retrouver et on vivra tous ensemble pour toujours, en famille."
*
Famille, s'était un mot, qu'ils avaient voulu bannir de leur vocabulaire, seulement, en se rencontrant, ils avaient été obligé de le remettre au gout du jour, espérant que cela suffirait à ne plus les séparer, mais voilà, le temps était tout de même venu, obligeant les larmes à couler, les cries aussi lorsqu'elle dû passer les portes dans les bras de celui qui serait maintenant son père. Il n'y avait qu'un mot qui sortait de sa bouche et ce mot s'était "ZAC", car pour elle il signifiait tout, il résumait tout, il était tout.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.84.243.246) si quelqu'un porte plainte.